La zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) est entrée dans sa phase de mise en œuvre effective, le 1er janvier dernier.
Il s’agit dorénavant de l’une des plus grandes zones de libre-échange au monde, couvrant un marché de plus de 1,2 milliard de personnes, avec un PIB estimé à plus de 3 000 milliards de dollars. Elle devrait permettre aux pays africains de faire sortir de l’extrême pauvreté près de 30 millions d’habitants.
Son lancement fait suite à plusieurs années de tractations et à des reports successifs, notamment en raison de la pandémie de Covid-19.
Pourquoi une zone de libre-échange continentale ?
La création de la ZLECAf vise essentiellement à faciliter les échanges commerciaux entre les pays africains. À long terme, la libéralisation du commerce dans la ZLECAf réduira les coûts commerciaux, permettant aux consommateurs d’accéder à plus de produits à bas prix
La zone de libre-échange stimulera également la compétitivité des producteurs, à travers la baisse des coûts des matières premières importées et des intrants intrants.
Par ailleurs, elle renforcera la concurrence entre les entreprises, qui disposeront désormais d’un vaste marché régional.
Le domaine commercial résoudra les problèmes liés à l’appartenance à des blocs commerciaux régionaux, tels que le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa), la Cedeao en Afrique de l’Ouest, la Sadc dans le sud et la Communauté de l’Afrique de l’Est.
Qu’est-ce qui a changé ?
