Depuis que la crise sanitaire liée à la covid-19 sévit sur le continent africain, il est constaté une hausse des transactions financières via mobile money. Ce système de portefeuilles mobiles s’est vite présenté comme l’une des meilleures alternatives face aux mesures de restrictions allant dans le sens de la lutte contre la pandémie dans plusieurs pays africains.
Dans son dernier rapport, le géant de la cybersécurité, Kaspersky, a fait savoir que 46 % des comptes mobiles money dans le monde se trouvent en Afrique. Ce dernier dispose ainsi 481 millions de comptes.
Selon le rapport, la pandémie de Covid-19 qui a entraîné confinement et distanciation sociale dans plusieurs pays a poussé plusieurs personnes vers l’utilisation des portefeuilles mobile au lieu de l’argent liquide.
Au Rwanda par exemple, MTN qui est le principal opérateur mobile du pays a constaté une hausse de 2020 à 2021 de plus de 400 000 clients pour le service d’argent mobile. Le mobile money est donc devenu l’une des solutions qui soulagent les populations dans la lutte contre la propagation du virus sur le continent africain.
Un moyen limitant la propagation du virus
Ce qui caractérise les opérations Mobile Money, c’est qu’elles évitent grandement les contacts lors de paiements ou de retrait d’espèces. Cette caractéristique pousse les autorités gouvernementales à inciter les populations à l’adopter afin de limiter la propagation du virus.
Selon France info, au Kenya, la hausse en valeur des transactions est de 60 % pour le mois de janvier 2021 en comparaison de celui de 2020. L’utilisation de l’argent mobile dans le pays a été dopée depuis mars 2020 par des offres incitatives.
Pour atteindre leur but, les autorités kényanes ont décidé d’exonérer de frais, les transactions inférieures à 1 000 shilligs soit 7,5 euros. Au Rwanda, depuis le printemps 2020, les autorités imposent le paiement des courses de moto-taxi par le biais d’une application de paiement mobile. Cette imposition évite les contacts selon les autorités.