Un rapport sensationnel a été rendu public par Reuters le 16 décembre dernier. Il indique que des pirates informatiques ont obtenu des images de vidéosurveillance, depuis l’intérieur du siège de l’Union africaine (UA). Un groupe de hackers chinois, surnommé « Bronze President », serait à l’origine de cette manœuvre.
La faille de sécurité a été découverte le 17 janvier dernier, à la suite d’un conseil de l’équipe japonaise d’intervention en cas d’urgence informatique (CERT). Elle a alerté les responsables de l’UA sur un trafic inhabituel entre le réseau de l’institution et un domaine associé au Bronze President.
Sur la base de ces instructions, le personnel technologique de l’UA a découvert un groupe de serveurs truqués dans le sous-sol d’une annexe administrative. Ceux-ci permettaient aux pirates de siphonner sans difficulté des images de surveillance de l’ensemble du siège.
Les zones touchées comprenaient « les bureaux de l’UA, les aires de stationnement, les couloirs et les salles de réunion ». Selon le mémo interne reçu par Reuters, la quantité et la valeur des données subtilisées par les pirates n’ont pas été estimées pour le moment. Les techniciens de l’UA ont réussi à interrompre le flux de données. Toutefois, il reste difficile d’empêcher une telle organisation de reprendre le contrôle.