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Accueil Digital & Startups

Angela Aquereburu, la Shonda Rhimes togolaise

InAfrik Magazine par InAfrik Magazine
7 avril 2023
dans Digital & Startups, Femmes Leaders, Interview & portrait
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Angela Aquereburu, la Shonda Rhimes togolaise
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Showrunner derrière trois séries à succès et dirigeante de YoBo Studios, Angela Aquereburu est une figure montante du secteur de l’audiovisuel en Afrique francophone. Entretien.

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« Je suis arrivée hier matin seulement ! », annonce la réalisatrice en déboutonnant sa doudoune. Enthousiaste et le regard assuré, Angela Aquereburu transmet, à travers un sourire spontané affichant ses dents du bonheur, la chaleur et le soleil du Togo. Son pays de naissance dans lequel elle vit depuis deux ans. À 41 ans, elle apporte un regard différent sur le continent noir et change le paysage audiovisuel de l’Afrique francophone par le biais de ses séries télévisées à succès : Zem, Palabres, ou encore la dernière en date, Hospital IT, produite par Côte Ouest Audiovisuel.  Pourtant, rien ne la destinait à se retrouver derrière une caméra.

Après avoir fait une partie de sa scolarité au Togo et en Guadeloupe –  île d’origine de sa mère – Angela Aquereburu s’est envolée pour la capitale française. Diplômée de l’Ecole supérieure de commerce de Paris ( ESCP), elle a officié dans les Ressources Humaines, convaincue que c’était sa voie.

En 2008, lors de vacances au Togo en compagnie de son ambitueux comédien de mari, Jean-Luc Rabatel, elle ouvre les yeux sur une réalité : il n’y a que des télénovelas à la télé. Le champ est libre… comparé au milieu du cinéma saturé à Paris. « Mon père nous a dit qu’on était capables de créer quelque chose de bien. De plus, mon mari souhaitait réaliser un format court sur les taxis parisiens. On s’est dit que ça serait pas mal d’adapter ce sujet au Togo avec les taxi-motos qu’on trouve dans tout le pays ».

Une idée judicieuse transformée en 26 épisodes de 5 minutes présentés au Discop Africa à Dakar l’année suivante, en février 2009.

« Au départ les dirigeants de Canal + étaient un peu sceptiques mais finalement ils ont commandé la série appelée Zem… » Une aventure enrichissante venait de commencer !

Vous ne connaissiez rien au domaine de l’audiovisuel mais vous vous êtes quand même lancée. Qu’est-ce qui vous a poussée à embrasser une carrière de réalisatrice ?

Il y a quelques années, j’avais fait un bilan de compétences. Les voies qui s’offraient à moi étaient soit les ressources humaines ou la carrière artistique alors que je ne disposais d’aucune expérience dans ce domaine. Lorsque mon mari m’a proposée de le suivre dans cette aventure et de l’aider dans la partie administrative grâce à mes compétences acquises durant ma formation d’entrepreneure à l’ESCP, j’étais hésitante. Finalement, je suis allée bien au-delà de la partie administrative !

Petite, j’ai toujours été attirée par le domaine artistique : danse, chant, piano, dessin et écriture. 20 ans plus tard, je me rends compte dans l’exercice de mon métier que c’était déjà en moi. Aujourd’hui, je réalise et je dirige mes comédiens assez naturellement, sans grande difficulté.

Vous avez d’ailleurs constitué un pool d’acteurs par le biais de YoBo Studios car il n’existe pas – à proprement parler – d’école de formation professionnelle d’acteurs au Togo…

Oui, ce sont des personnes que j’ai identifiées et avec lesquelles je vais tout le temps travailler. Ce ne sont pas des professionnels alors on les forme. Ils finissent par grandir, gagner en fluidité et en professionnalisme. Par exemple, la comédienne Nastia Hunlede qui incarne Tanya dans Hospital IT a déjà collaboré avec moi sur Palabres en 2012. J’ai vu le potentiel de cette actrice qui, je le répète, n’est pas une professionnelle.

Sur chaque tournage, je prévois toujours trois semaines ou un mois de coaching quotidien. On prend les textes ensemble et on les travaille. Je dirige les acteurs pour ne pas que ça sonne faux, pour ne pas qu’ils récitent. Je ne veux pas que ça soit surjoué… C’est souvent ce qu’on reproche aux séries africaines.

Leurs jeux d’acteurs semblent plaire puisque vos séries rencontrent un fort succès, notamment Hospital IT, actuellement la plus populaire sur l’offre numérique TV5 monde. Quelle est votre recette miracle ?

Le spectateur veut voir des choses qui lui ressemblent, des histoires authentiques. Pour Hospital IT, je n’ai pas voulu prendre un sujet, un thème ou une situation venue de l’Occident pour ensuite la tropicaliser. J’ai pris une histoire de chez nous et j’ai essayé de la rendre universelle.

La différence entre Hospital IT et les autres séries médicales en Afrique francophone qui fonctionnent bien également, comme Docteur Boris ou C’est la vie, c’est qu’on a fait collaborer, au sein d’une même clinique, la médecine traditionnelle africaine et la médecine occidentale. Ça ne s’est jamais vu à l’écran.

Qu’est-ce qui vous a inspiré et quelle réalisatrice admirez-vous ?

Après mon deuxième accouchement, je ne me voyais pas rester mère au foyer. Il fallait que je revienne sur le terrain avec des idées originales après deux ans d’absence. Je voulais quelque chose d’endémique. Tout bêtement, je regardais un documentaire dans lequel un médecin faisait venir de temps en temps un tradithérapeute dans sa clinique. J’ai regardé énormément de reportages sur toutes les médecines alternatives qui passaient sur le petit écran. C’est comme ça que l’idée de Hospital IT m’est venue ! Le nom est un jeu de mot. On dit que le Togo est le pays de l’hospitalité. Il s’agit d’un clin d’œil à mon pays d’origine. Quant au terme « IT », tout simplement parce que les personnages principaux s’appellent Idriss et Tania. L’Africain raffole des histoires d’amour.

Je suis aussi une grand fan de Grey’s Anatomy et Scandal. Shonda Rhimes pour moi c’est juste… « Wahou » ! Elle a été l’une des premières à caster des personnages noirs dans des rôles principaux, dans des séries diffusées en prime time.

Lorsque l’on regarde vos productions, on observe  que la femme a toujours une place centrale…

Je veux montrer que la femme a sa place. La femme africaine en Afrique (je ne parle pas de celle de la diaspora) pense souvent à tort qu’elle doit être discrète, rester dans l’ombre de son mari et ne pas trop en faire. Elle peut réussir mais toujours en restant discrète. Elles ont été éduquées comme ça et continuent d’éduquer leurs filles comme ça. Moi, je n’ai pas envie qu’elles soient élevées de cette manière et qu’elles pensent qu’il n’y a que les hommes qui sont forts. Je veux que toutes les petites filles et les femmes qui regardent la série sachent qu’on a notre mot à dire. Nous avons des rêves et sommes capables de les réaliser. Oui, on peut être conductrice de taxi-motos ! Maintenant qu’il y a Zem, avec ces personnages féminins qui exercent cette profession, ça va être possible.

Les actrices Florence Kitcha et Dicta Mable/ Via Facebook Zem la série

Je veux dire aux femmes qu’elles ont le choix et qu’elles auront toujours le choix. Cela passe aussi par les cheveux. Dans les prochaines séries sur lesquelles je vais travailler, j’ai envie de montrer des filles avec des cheveux naturels. Pour moi, ça fait partie du côté authentique. Je ne dis pas qu’avoir les cheveux défrisés ce n’est pas être soi-même, mais disons simplement qu’on a le choix.

À travers vos séries, vous brisez les stéréotypes et abordez des sujets de société bien spécifiques à l’Afrique…

J’ai choisi des sujets qui me tiennent à cœur, comme la femme enceinte atteinte de paludisme. Une maladie potentiellement mortelle qui sévit en Afrique. Je traite de ce sujet dans le premier épisode de Hospital IT, mais aussi d’autres maladies, ou encore du blanchiment de la peau. Il n’y a pas de jugement. On en parle en révélant les conséquences. Si une femme décide de s’éclaircir la peau, c’est son choix mais au moins elle a accès à l’information.

Les gens sont emportés par l’histoire, je suis contente car c’est exactement ce que je voulais. Ils nous disent que cette série est à la fois divertissante et informative, ils apprennent des choses. Ça, ça me fait plaisir.

Comment avez-vous réussi à trouver des financement et des diffuseurs ? Un parcours du combattant ?

Quand on va démarcher une banque et dire « j’ai besoin de 200 000 euros pour faire ma série », on nous répond « Oh mais a-t-on réellement besoin de tout cet argent pour une caméra… tu prends ton téléphone, tu filmes et c’est fini » ! (rires) Les banquiers ne comprennent pas que c’est un vrai métier. C’est pour cette raison qu’on réalise des making of.

Heureusement qu’il y a des structures et des chaînes comme TV5 monde, Canal + et la chaîne publique ivoirienne RTI qui ont compris que plus on investit dans les contenus de qualité, plus on fait passer des messages aux spectateurs. Les gouvernements n’ont pas encore saisi la puissance des médias à travers le divertissement. Il y a des outils encore plus forts et plus puissants que le journal télévisé. Une série est regardée encore et encore à travers plusieurs générations. Nous ne sommes pas encore pris au sérieux mais ça vient.

Finalement, vous êtes beaucoup plus médiatisée et mise en lumière que votre mari. Comment avez-vous réussi à vous faire accepter en tant que femme leader en Afrique ?

Il faut être dure mais pas comme un homme. Dure tout court. Je me suis imposée petit à petit. Quand on a démarré, notamment sur Zem, c’était monsieur, l’homme blanc, fort et occidental qui arrivait avec une série. Ensuite, je suis devenue co-réalisatrice sur Palabres. Lorsque je donnais des directives, les comédiens me regardaient puis regardaient mon mari pour lui demander confirmation !

Très rapidement, il leur a expliqué que ce n’était pas lui qui signait les chèques et que légalement il n’était pas responsable de l’entreprise. Ils ont eu du mal à y croire mais je leur ai fait comprendre que s’ils ne voulaient pas travailler avec moi, je leur ouvrirai la porte de sortie !

Angela Aquereburu sur le plateau de tournage pour Zem à Lomé / Via Facebook Zem la série

Quels sont vos projets futurs ?

Une série dramatique de 12 épisodes de 45 minutes, une émission que je vais présenter sur la famille, une autre série dont je ne suis pas l’auteure qui s’appelle Oasis. Ca va être une très belle série, un peu comme un Melrose place à l’africaine.

J’ai également un projet qui est dans les tiroirs depuis 4 ans. J’ai hâte de le faire, en série ou film, je ne sais pas encore. Cela s’appelle Maraboo et c’est l’histoire d’une femme à la tête d’une agence de détection de sorts composée de deux équipes. Une de scientifiques qui travaille un peu comme NCIS, et de l’autre côté des marabouts. Ces équipes vont collaborer ensemble pour résoudre des énigmes mystiques. On retrouve encore le mélange du traditionnel et de l’occidental.

Retrouvez la saison 3 de  Zem saison 3 sur TV5 MONDE tous les jours à 20h50 utc.

Source: www.intothechic.com

Tags: Économie
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